Relance de l’Anarchist Bure Cross

Après plus d’un an d’inactivité, on est quelques personnes de Bure & alentours à avoir envie de relancer le site web et les activités de l’Anarchist Bure Cross. Dans les jours/semaines qui viennent, le site web devrait être mis à jour et traduit dans d’autres langues que le français. Ci-dessous, un petit résumé de ce qui s’est passé dans le coin en terme de répression depuis les dernières mises à jour du site.

Les dernières « journées contre la taule et la répression » étaient organisées à la Maison de Résistance à Bure les 15 et 16 mars 2018, environ un mois après l’expulsion du bois Lejuc, occupé à l’époque depuis un an et demi. Quelques jours après ces journées contre la taule, deux copaines étaient d’ailleurs condamné.e.s à des peines de prison – respectivement 4 mois avec sursis et 3 mois ferme – pour des faits en lien avec cette expulsion.

En août 2018, notre ami Loïc est arrêté après plusieurs semaines de cavale (cavale qu’il avait revendiquée dans un texte publié sur Internet). Il était visé par un mandat d’arrêt européen en lien avec le contre-sommet du G20 à Hambourg. D’abord emprisonné à Nancy-Maxéville, il est extradé en Allemagne en octobre 2018. Il est en détention préventive dans une maison d’arrêt à Hambourg depuis cette date. À son sujet, on pourra lire des nouvelles de son procès datées de décembre 2018 et février et juillet 2019. Et aussi des poèmes de Loïc parus en août, et un texte qui nous est parvenu en octobre.

En février 2019, une copaine a été condamnée à trois mois ferme pour une histoire d’outrage sur voiture de gendarmerie.

Et puis en juillet dernier, au même moment qu’une réoccupation-éclair du Bois Lejuc, notre ami.e Kévin est arrêté.e et emprisonné.e pour non-respect de son contrôle judiciaire (interdiction de territoire). Son contrôle judiciaire vient de sa mise en examen dans une enquête pour « association de malfaiteurs » qui vise plus d’une dizaine de personnes en lien avec Bure depuis 2017. Iel est depuis en détention préventive (c’est la seule personne visée par cette enquête à être en prison, les autres sont sous contrôle judiciaire).

En septembre, à la veille d’une manifestation à Nancy contre le projet Cigéo, la prison de Nancy-Maxéville est attaquée avec de la peinture, des vitres cassées, des fumigènes et des feux d’artifice. Un communiqué paraît quelques jours plus tard et revendique l’action.

En mars 2020, on a envie d’organiser de nouvelles journées anti-prison dans le coin. Un article sera bientôt publié avec plus d’infos à ce sujet.

Pour plus d’infos :

 

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